#TERRITOIRES : Pierre Cuny prend la main du Sillon Lorrain


09

Jan

2019

Pierre Cuny le nouveau président du Sillon Lorrain tout comme André Rossinot qui en fut l’inspirateur l’ont répété ce lundi 17 décembre à Metz : il n’y a pas d’avenir sans ancrage, sans projet et sans partage. La séquence « irruptive et éruptive que nous vivons » comme le dit André Rossinot devra voir le Sillon cultiver ses projets : « Le peuple ne supporte pas les gens qui n’ont pas d’idées. »

 

Pas de bonhomie excessive ce lundi 17 décembre au siège de la Métropole de Metz pour cette réunion non programmée du conseil du Sillon Lorrain. C’est l’absence de quorum la semaine dernière à Epinal qui la justifie et cette fois encore les rangs sont clairsemés en cette période où les agendas frisent le surbooking. Mais le compte y est. Pierre Cuny, comme le veulent les statuts prévoyant une présidence tournante tous les 18 mois, sera donc élu président et succédera à Jean-Luc Bohl jusqu’à la fin des mandats municipaux.

 

Les désinvoltes et les voraces

Pas de problème de quorum mais André Rossinot n’a toujours pas digéré certaines désinvoltures. Le vieux sage qu’il est se réjouit que l’élection puisse se faire dans une orthodoxie formelle, preuve de maturité de l’institution et sait bien que certains «  qui non seulement sont absents mais ne donnent même pas de procurations » redeviendront « plus voraces quand les scrutins approcheront ».

 

Pour autant, il ne se morfondra pas sur ce terrain là. Ce Sillon, il l’a voulu, « il marche et il est utile, il ne faut donc pas abîmer ce qui est, de fait, l’expression de l’unité Lorraine ». Alors il en profite pour rappeler les deux caractères fondamentaux du Sillon : celui d’une unité géographique régionale mais aussi celui d’être « une ligne force de l’Europe, un euro-corridor routier, ferroviaire et fluvial ». Du coup il se fend même d’un couplet jubilatoire ou incantatoire sur « la Moselle canalisée qui va faire un tabac » avec ses ports réunis. A un moment certains ont  cru que c’est du canal Moselle-Saône qu’il parlait ! Ah oui d’accord, c’était juste la Moselle, alors pourquoi pas après tout.

 

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